La parésie est une perte d'une partie de la motricité d'un ou de plusieurs muscles du corps, temporaire ou permanente. On constate souvent une simple perte de la force musculaire. Au contraire de la paralysie (qui est une perte totale de la motricité), la parésie va juste engendrer une limitation de la motricité, ou bien la personne aura du mal à effectuer des mouvements simple. Mais elle doit toujours être considérée comme un signe d'alerte pour le médecin.
Symptômes et causes d'une parésie
Une parésie se traduit par une faiblesse musculaire, de la maladresse, un tremblement, des douleurs, une perte de sensibilité.
La parésie peut être la conséquence de :
- L'atteinte de motoneurones (neurones issus de la moelle, dont la fonction est de transmettre l'ordre de la commande motrice).
- L'atteinte peut également être située au niveau du système nerveux central, soit par atteinte directe d'une structure du cerveau (accident vasculaire cérébral), soit de la moelle épinière.
Diagnostic d'une parésie
Examen clinique
Il consiste à localiser l'emplacement à l'origine de la faiblesse (cerveau, moelle épinière), à déterminer si la faiblesse est généralisée ou localisée, à faire un examen neurologique et musculo-squelettique.
Examen para-clinique (en dehors de la clinique)
On fait appel aux techniques suivantes :
- Imagerie par résonance magnétique (IRM) : c'est un examen qui permet d'obtenir des vues en deux ou trois dimensions de l'intérieur du corps. L'IRM donne des informations sur des lésions qui ne sont pas visibles sur les radiographies standards, l'échographie ou le scanner.
- Angiographie cérébrale : c'est un moyen qui permet de voir la circulation du sang dans les artères du cou et du cerveau.
- Échographie Doppler des carotides : technique médicale qui permet l’exploration du corps humain en utilisant les ultrasons.
- Électromyographieet biopsie musculaire : examen consistant à enregistrer l'activité électrique d'un muscle ou d'un nerf.
Bon à savoir : les conséquences d'une parésie sont une perte de force musculaire et une perte de mouvement chez les personnes atteintes.
Article
Traitements d'une parésie
Rééducation et réadaptation musculaire
Il s’agit essentiellement de la kinésithérapie et de l’ergothérapie (qui maintient, restaure et de permet les activités humaines de manière sécurisée, autonome et efficace).
En cas d'Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
On prescrit les traitements suivants :
- Traitement thrombolytique (Altéplase ®, Ténéctéplase ® ) : c'est un traitement permettant la destruction d'un caillot qui obstrue une artère (coronaire ou pulmonaire).
- Prévention secondaire : Antiagrégant plaquettaire. Ce type de molécules est utilisé pour prévenir la formation de thrombus (caillots sanguins).
Après 1 à 2 ans, on peut espérer des progrès par la rééducation après un AVC. La durée optimale de rééducation hebdomadaire pour obtenir des résultats significatifs est de 3 à 5 heures.
Bon à savoir : une étude suggère qu'à doses élevées, l’extrait de crinière de lion (champignon Hericium erinaceus) pourrait contribuer à réduire la gravité des lésions cérébrales après un AVC s'il est administré rapidement après (il exerce une action neuroprotectrice et neurorégénérative).