Fatigue musculaire

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La fatigue n'est pas toujours d'origine musculaire.

Il existe différentes sortes de fatigue : toutes ne peuvent pas être qualifiées de fatigues musculaires.

3 types de fatigue

On distingue 3 types de fatigue qu'on peut classer en deux groupes distincts :

  • les pathologies avec :
    • les pathologies organiques : regroupent les atteintes infectieuses, organiques, dégénératives (fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique) ;
    • les pathologies fonctionnelles : avec notamment les maladies psychologiques (dépression, anorexie mentale) ;
  • la physiologie : notamment la fatigue musculaire.

Fatigue musculaire : pas une fatigue habituelle

La fatigue musculaire donne une impression relativement subjective d'affaiblissement physique (ou psychique) :

  • elle se ressent à la suite d'efforts (qui peuvent donc être physiques ou mentaux) ;
  • elle nécessite du repos.

La fatigue musculaire est à distinguer de la fatigue physiologique habituelle dans laquelle la personne ressent un manque d'énergie généralisé.

La fatigue musculaire, elle, résulte d'un effort important qui a entraîné la perte de puissance et de réactivité d'un muscle ou d'un groupe musculaire qui a été très sollicité.

À noter : Selon Edwards (1983), la fatigue musculaire correspond à « l'incapacité de maintenir à un niveau requis ou prédéterminé, la force ou la puissance développée, durant des contractions soutenues ou répétées ».

Symptômes habituels de la fatigue musculaire

On dit qu'un muscle souffre de fatigue musculaire lorsqu'il n'est plus en mesure de réagir correctement à un ordre cérébral volontaire.

Les muscles ne répondent plus normalement aux informations nerveuses qu'ils reçoivent.

De ce fait, ils peuvent :

  • tressaillir ;
  • se tendre involontairement ou se contracter.

Le raidissement est également assez fréquent.

Causes de la fatigue musculaire : multiples

La fatigue musculaire a une origine plurifactorielle.

On considère qu'elle est due :

  • à une hypoglycémie faisant suite à une surconsommation de glycogène ;
  • à une accumulation de corps cétoniques (produits chimiques issus de la dégradation incomplète des acides gras) suite à une consommation excessive de lipides ;
  • à une accumulation d'ammoniaque (provenant de la dégradation des protéines), toxique ;
  • à une mauvaise vascularisation, généralement due à une déshydratation et à une perte de sels minéraux ;
  • à une alcalinisation du sang ;
  • à des microlésions des fibres musculaires (identiques à celles qu'on retrouve en cas de courbatures).

Fatigue musculaire : le rôle protecteur du cerveau

Si la fatigue musculaire fait suite à un effort excessif, elle est logique et bénigne.

La mauvaise réponse musculaire et le mauvais retour des informations nerveuses risquent de conduire à une blessure qui peut s'avérer grave (une déchirure musculaire par exemple) par absence de contrôle suffisant de ses gestes.

C'est la raison pour laquelle le cerveau possède un système de protection.

Le cerveau limite les activités musculaires en cas d'affaiblissement

Les dernières découvertes scientifiques ont permis de constater que le cerveau jouait un rôle protecteur en empêchant le corps de dépasser certaines limites.

Lorsque les muscles faiblissent : le cerveau (plus exactement le thalamus et le cortex insulaire) fait en sorte de limiter les activités musculaires en les rendant impossibles ou compliquées.

À noter : Ces deux régions jouent un rôle dans l'ensemble des informations susceptibles de présenter un danger pour le reste du corps et elles interviennent donc aussi pour garantir la sécurité du corps au niveau musculaire.

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