Identifier une contracture musculaire pour la soigner.
Une contracture musculaire est due à la contraction involontaire d'un ou de plusieurs muscles. Il y a deux types principaux de contractures : la contracture du dos et la contracture du mollet.
Contracture musculaire : pas une crampe ni une déchirure
La contracture musculaire se distingue :
- des crampes par sa durée : les contractures dureront beaucoup plus longtemps que les crampes et ne céderont pas spontanément comme la crampe ;
- de la déchirure musculaire, du claquage et de l'élongation dans la mesure où aucune lésion anatomique n'existe dans le cas de la contracture.
Causes de la contracture musculaire : les muscles striés
Il existe plusieurs causes aux contractures musculaires.
Les principales sont :
- un excès d'activité physique ou sportive ;
- une maladie infectieuse par exemple :
- péritonite avec contraction des muscles de l'abdomen,
- méningite avec la contracture des muscles dorsaux,
- tétanos avec une contracture généralisée ;
- une lésion musculaire mal réglée ;
- un traumatisme.
Contracture musculaire : un mécanisme de défense
Dans tous les cas (excepté le tétanos), la contraction musculaire est un mécanisme de défense :
- le muscle se contracte pour limiter les mouvements et éviter l'aggravation d'un problème sous-jacent qui n'est pas pris en compte ;
- ce type de mécanisme est particulièrement bien connu dans le cas d'un lumbago ou d'un torticolis par exemple.
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Contracture musculaire : des symptômes précis
Le diagnostic de la contracture musculaire est assez évident.
En effet, elle est généralement visible et on retrouve :
- un muscle dur à la palpation ;
- une douleur au toucher ;
- un muscle particulièrement douloureux lors de l'étirement ou du mouvement.
Attention ! Les crampes sont, elles, des contractures musculaires passagères.
Traiter la contracture : repos et étirements doux
Le traitement consiste dans un premier temps à se reposer.
Par la suite, diverses méthodes thérapeutiques peuvent être mises en place :
- individuellement :
- application de chaud,
- massage,
- étirements,
- prise d'anti-douleurs ;
- par des professionnels :
- kinésithérapie,
- ostéopathie,
- prescription d'anti-inflammatoires et de myorelaxants (depuis le 2 janvier 2018, ceux à base de thiocolchicoside ne sont plus remboursés).
Bon à savoir : le thiocolchicoside (Miorel® ou autre), proche de la colchicine, expose à des diarrhées, des gastralgies, des photodermatoses, peut-être des convulsions. Il est par ailleurs génotoxique et tératogène.
Aussi dans la rubrique :
Principales douleurs musculaires
Sommaire
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- Contractures musculaires
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